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Critères ergonomiques de Nielsen & Molich mais aussi les 8 règles d’or de Shneiderman

https://uxplanet.org/how-do-i-perform-ux-heuristic-evaluation-71b06339786e

📌 LES CRITERES ERGONOMIQUES DE BASTIEN ET SCAPIN restent mon réferentiel numero 1 en terme de conception. Ils permettent de conserver à l’esprit les exigences auxquelles doit répondre mon interface ainsi que le niveau de détail et de specification, en ne s’arretant pas au cas nominal !

Ci dessous la traductions de 2 autres grilles de critères heuristiques, plutot connus, mais une petite piqure de rappel ne fait pas de mal 😉

10 Heuristiques de Nielsen et Molich

Visibilité de l’état du système :
Tenir les utilisateurs informés de ce qui se passe dans le système par un retour d’information approprié, tel que des indicateurs de progression, des animations de chargement ou des notifications.

Correspondance entre le système et le monde réel :
Utiliser un langage, des concepts et des conventions familiers aux utilisateurs, en veillant à ce que le système se comporte et présente les informations d’une manière qui corresponde à leurs attentes.

Contrôle et liberté de l’utilisateur :
Fournir aux utilisateurs des options leur permettant d’annuler ou de refaire des actions, ainsi que des moyens de s’échapper d’états ou d’actions non désirés. Les utilisateurs doivent avoir le sentiment de contrôler le système à tout moment.

Cohérence et normes :
Suivre les conventions établies et maintenir la cohérence de l’interface et du comportement du système. Cela inclut la cohérence de la terminologie, de la présentation et des modèles d’interaction dans l’ensemble de l’interface.

Prévention des erreurs :
Concevoir le système de manière à éviter les erreurs ou à aider les utilisateurs à les corriger facilement. Utilisez des techniques telles que la validation, les boîtes de dialogue de confirmation ou les contraintes pour minimiser l’apparition d’erreurs.

Reconnaissance plutôt que rappel :
Minimiser la charge de mémoire de l’utilisateur en rendant les informations et les options visibles ou faciles à retrouver. Les utilisateurs ne devraient pas avoir à se fier uniquement à leur mémoire pour naviguer dans le système ou effectuer des tâches.

Flexibilité et efficacité d’utilisation :
S’adapter aux utilisateurs novices et expérimentés en fournissant des raccourcis, des accélérateurs ou des options de personnalisation. Permettre aux utilisateurs d’adapter le système à leurs besoins et préférences spécifiques.

Conception esthétique et minimaliste :
Rechercher la simplicité et la clarté dans la conception de l’interface. Supprimer les éléments inutiles ou non pertinents susceptibles de distraire ou d’embrouiller les utilisateurs.
Aider les utilisateurs à reconnaître, diagnostiquer et corriger les erreurs : Fournissez des messages d’erreur clairs et concis qui aident les utilisateurs à comprendre ce qui n’a pas fonctionné et comment y remédier. Proposez des suggestions ou des conseils sur la manière de résoudre le problème.

Aide et documentation :
Inclure une documentation d’aide complète et facilement accessible ou des ressources de soutien qui aident les utilisateurs à comprendre le système, ses caractéristiques et la manière d’accomplir les tâches efficacement.


Les 8 règles d’or de Shneiderman

S’efforcer d’être cohérent :
Maintenir la cohérence à la fois dans la conception de l’interface et dans le comportement du système. Utilisez un langage, une présentation et des modèles d’interaction cohérents dans l’ensemble de l’interface afin de réduire la courbe d’apprentissage des utilisateurs.

Permettre aux utilisateurs fréquents d’utiliser des raccourcis :
Fournissez des raccourcis, des accélérateurs ou des méthodes d’accès rapide qui permettent aux utilisateurs expérimentés d’effectuer des actions plus efficacement. Cela s’adresse aux utilisateurs expérimentés qui préfèrent naviguer rapidement dans l’interface.

Offrir un retour d’information :
Tenez les utilisateurs informés de l’état du système et donnez-leur un retour d’information sur leurs actions. Des indices visuels, des indicateurs de progrès ou des notifications aident les utilisateurs à comprendre les conséquences de leurs actions et la réponse du système.

Concevoir le dialogue pour qu’il se termine :
Structurer l’interface et les interactions de manière à ce qu’il y ait un début, un milieu et une fin clairs. Les utilisateurs doivent avoir le sentiment d’avoir terminé chaque action ou tâche, et l’interface doit les guider tout au long du processus.

Prévenir les erreurs et les traiter simplement :
Concevoir le système de manière à éviter les erreurs dans la mesure du possible. Utilisez des techniques de validation, des contraintes et des messages d’erreur clairs pour aider les utilisateurs à éviter les erreurs. Lorsque des erreurs se produisent, fournissez des messages d’erreur conviviaux et proposez des solutions potentielles.

Soutenir le locus de contrôle interne :
Donner aux utilisateurs un sentiment de contrôle et d’appropriation du système. Les utilisateurs doivent avoir l’impression d’être aux commandes et de pouvoir facilement naviguer, manipuler et personnaliser l’interface en fonction de leurs préférences.

Réduire la charge de la mémoire à court terme :
Minimiser la charge cognitive sur la mémoire à court terme des utilisateurs en présentant les informations et les options de manière visible et facile à retrouver. Évitez d’obliger les utilisateurs à se souvenir d’informations ou à naviguer en avant et en arrière de manière excessive.

Fournir des messages d’erreur significatifs :
Communiquer clairement les messages d’erreur qui décrivent avec précision le problème et suggèrent une solution. Évitez d’utiliser un jargon technique ou des termes ambigus qui risquent d’embrouiller davantage les utilisateurs.

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